Selon le P.-D.G. d’Alstom, il n’y avait pas d’alternative à la cession pure et simple des activités d’énergie du groupe à GE. En quelques semaines, le ministre de l’économie a démontré le contraire. Même si elles sont complexes, ses solutions apportent de meilleures perspectives d’avenir pour le groupe industriel. L’État n’est pas toujours réduit à l’impuissance.
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LaLa confidence vient d’un cadre d’Alstom. « Quand j’ai vu Montebourg se saisir du dossier, je me suis dit que nous allions à la catastrophe », raconte ce salarié, qui ne cache pas ses idées libérales. « Mais vendredi, quand j’ai découvert l’accord, je me suis dit que finalement il avait fait du bon travail. D’abord, la bonne nouvelle est qu’Alstom ne s’associe pas à Siemens, ce qui aurait conduit à un bain de sang social dans le groupe, mais avec GE. Et puis il faut le dire, l’accord qu’a obtenu Montebourg est meilleur que la vente simple prévue au départ, même si des points restent à éclaircir », dit-il.