Depuis un an, et plus encore depuis la crise des « gilets jaunes », Emmanuel Macron promet à qui veut l’entendre qu’il va changer. Fini les « petites phrases » et les airs de « je-sais-tout-mieux-que-tout-le-monde », désormais l’heure est à l’écoute et à la prise de hauteur. Ceci sans compter le naturel qui ne tarde jamais à reprendre le dessus.
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Emmanuel Macron ne cesse de le répéter : désormais, il fera attention. À sa façon de s’exprimer comme à sa manière d’écouter et d’exercer le pouvoir. D’ailleurs, il l’avait déjà reconnu le 16 octobre 2018, dans une allocution télévisée : « Parfois, par ma détermination ou mon parler-vrai, j’ai pu déranger ou choquer certains, et j’entends les critiques. » Un mois plus tard, aux balbutiements du mouvement des « gilets jaunes », il admettait ne pas avoir réussi « à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants » : «La considération, on ne l’a sans doute pas assez apportée », soufflait-il au 20 h de TF1, le 14 novembre.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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