Viols de Mazan, un procès historique

Au procès des viols de Mazan : « Je veux que les femmes se disent “madame Pelicot l’a fait, je peux le faire” »

Aux deux tiers du procès des 51 hommes, dont son ex-mari, accusés de l’avoir violée à de multiples reprises pendant des années, la victime Gisèle Pelicot a pu s’exprimer mercredi matin : « Je suis ici sans colère ni haine, mais avec la détermination à ce qu’on change la société. »

Christophe Gueugneau

Avignon (Vaucluse).– Il est onze heures passées mercredi 23 octobre et Gisèle Pelicot quitte la place qui lui a été attribuée depuis le 2 septembre, tout à droite de la salle de la cour criminelle, en contrebas des avocats généraux, et en face, de l’autre côté de la pièce, de son ex-mari, Dominique Pelicot. Avec cinquante autres hommes, il est accusé d’avoir violé et fait violer son épouse, en la droguant au préalable, pendant une dizaine d’années. Le tout sous l’œil de caméras.

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