A Toulouse, Alain Juppé livre un pénible exercice d'équilibrisme
Lors de son premier meeting d'entre-deux-tours tenu mardi soir à Toulouse, Alain Juppé s'en est pris au programme « conservateur » et aux réformes « irréalisables » de François Fillon. Tout en se posant en rassembleur de la droite et du centre. La salle, malgré les quinze points d'écart entre les deux candidats, voulait encore y croire.
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Toulouse, correspondance.- Incarner un certain « modernisme » sans trop chiffonner les valeurs conservatrices de la famille de droite, saupoudrer d'une bonne dose de social mais cocher les fondamentaux du libéralisme économique, prôner l'apaisement tout en faisant assaut de fermeté sécuritaire… Le fil est ténu mais Alain Juppé, 72 ans, n'en est pas à sa première campagne et, surtout, il n'a plus vraiment le choix. Plus de quinze points le séparent de son adversaire et si la victoire, dimanche, reste possible pour le maire de Bordeaux, elle constituerait une vraie surprise. Une de plus.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
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— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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