La descente aux enfers de l’avocate des oligarques kazakhs
Catherine Degoul, l’ex-avocate niçoise au cœur de l’affaire de corruption du Kazakhgate, a vécu recluse chez elle pendant des mois, jusqu’à la perquisition de son domicile, le 13 septembre. Elle se dit victime de menaces.
Yann Philippin
et Alain Lallemand (Le Soir), Thierry Denoël (Le Vif) et Mark Eeckhaut (De Standaard)
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Catherine Degoul est une habituée des cabinets d’instruction. Cette ex-avocate, âgée de 58 ans, est mise en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment » dans le dossier du Kazakhgate, cette affaire de pots-de-vin et de trafic d’influence présumés sur fond de vente de matériels par Airbus au Kazakhstan. Mais si Catherine Degoul a de nouveau été auditionnée, le 15 septembre dernier, par la juge Aude Buresi, c’est pour avoir séché deux précédentes convocations. À tel point que les policiers, munis d’un mandat d’arrêt, ont dû forcer la porte de son domicile niçois et la convoyer au pôle financier du tribunal de Paris.
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