Catherine Degoul est une habituée des cabinets d’instruction. Cette ex-avocate, âgée de 58 ans, est mise en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment » dans le dossier du Kazakhgate, cette affaire de pots-de-vin et de trafic d’influence présumés sur fond de vente de matériels par Airbus au Kazakhstan. Mais si Catherine Degoul a de nouveau été auditionnée, le 15 septembre dernier, par la juge Aude Buresi, c’est pour avoir séché deux précédentes convocations. À tel point que les policiers, munis d’un mandat d’arrêt, ont dû forcer la porte de son domicile niçois et la convoyer au pôle financier du tribunal de Paris.
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