France

Pseudo affaire d'espionnage chez Renault: un cadre licencié en appelle à Sarkozy

Les accusations d'espionnage lancées par Renault contre trois de ses cadres semblent de plus en plus loufoques. L'un d'eux, Bertrand Rochette, par la voix de son avocat, Christian Charrière-Bournazel, en appelle maintenant au chef de l'Etat pour avoir enfin connaissance de ce qu'on lui reproche.

Michel Deléan

Chaque jour qui passe rend plus fumeuses et improbables les graves accusations d'espionnage lancées par le groupe automobile Renault contre trois de ses cadres, licenciés sans ménagement pour «faute lourde» le 14 janvier, et qui clament depuis leur innocence. L'enquête en cours semble déjà montrer que l'on a atteint des sommets dans l'absurde. Au point que, faute de savoir ce que l'on reproche précisément à son client, Christian Charrière-Bournazel, l'avocat de Bertrand Rochette, l'un des trois virés de Renault (où il était directeur des avant-projets véhicules), en appelle maintenant... à l'Elysée.

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