Au fil du temps, les traits semblent se creuser sur son visage à mesure que les lignes s’ajoutent sur son curriculum vitæ judiciaire. Après avoir été condamné en 2012 dans le dossier dit du « 1 % logement », après avoir été mis en examen pour « association de malfaiteurs » en février dans l’affaire des financements libyens, après avoir été condamné le 15 juin dernier dans l’affaire Karachi, l’affairiste Thierry Gaubert, protégé de l’ancien président Nicolas Sarkozy depuis plusieurs décennies, a été condamné, mercredi 24 juin, par le tribunal de Paris, à trois ans de prison ferme pour « fraude fiscale » et « blanchiment aggravé ».
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