Après la mort de Nahel, la révolte et la répression des quartiers populaires Reportage

Un fils tué, son cousin éborgné : à Marseille, une famille brisée par les armes de la police 

Abdelkarim, 22 ans, et Mohamed, 27 ans, étaient cousins germains. En deux nuits d’émeutes, l’un a perdu un œil et l’autre est mort. De forts soupçons pèsent sur les LBD utilisés par la police pour « rétablir l’ordre » après le décès de Nahel. D'après les informations de Mediapart et de « Libération », deux enquêtes sont désormais ouvertes. 

Camille Polloni

Marseille (Bouches-du-Rhône). Depuis l’incarcération d’un policier marseillais, mis en examen la semaine dernière avec trois de ses collègues pour des « violences en réunion » sur Hedi, un jeune homme de 22 ans très gravement blessé à la tête dans la nuit du 1er au 2 juillet par un tir de lanceur de balles de défense (LBD), les brigades anticriminalité locales sont ulcérées. 

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