C’était en novembre 2017. Dans l’édito de son journal municipal, le maire Les Républicains (LR) du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, suggérait de débaptiser l’avenue « Lénine » de sa ville. « Lénine est devenu un héros romantique au point […] de donner son nom à certaines rues en dépit des millions de morts que son idéologie a générés. Personne n’aurait l’idée d’habiter rue Adolf-Hitler », écrivait-il. « Provocation », selon son propre aveu, qui n’a pas été suivie d’effet, mais qui en dit long sur l’esprit conquérant de la droite en Seine-Saint-Denis.
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