En Corse, les nationalistes se divisent pour moins régner
Après avoir enchaîné les succès électoraux, les nationalistes corses s’attendent à subir un revers aux municipales, où ils partent divisés. Ce mouvement n’a jamais réussi à faire sa mue. Et pourrait finir par disparaître sous sa forme institutionnelle, rongé par ses vieux démons.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
LaLa photo n’a pas trois ans, mais elle semble avoir été prise il y a une éternité. On y voit Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni, main dans la main, savourer leur succès, au milieu d’une foule en liesse. Ce 10 décembre 2017, les deux hommes viennent de réaliser l’inimaginable : offrir une large victoire au mouvement nationaliste corse en engrangeant 56,5 % des suffrages exprimés au second tour des élections territoriales.