Le gouvernement avance sur la réforme qui touchera 4 millions d’allocataires. Le ministre du travail veut rassurer après les déclarations tonitruantes du candidat Macron il y a un an, mais les associations s’inquiètent des sanctions à venir, sans que les promesses d’accompagnement soient tenues.
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OlivierOlivier Dussopt se veut rassurant. Le ministre du travail l’a répété lors d’une conférence de presse le 23 mai, les bénéficiaires durevenu de solidarité active (RSA) ne devront pas fournir du « travail gratuit, ni du bénévolat obligatoire »,pour espérer toucher les quelque 600 euros de l’allocation pour une personne seule. Le ministre sait qu’il a tout intérêt à déminer l’une des principales craintes des associations de voir ainsi créée une main-d’œuvre à moindre coût sans contrat de travail.