La loi renseignement est adoptée sans broncher

La révélation des écoutes de l’Élysée par la NSA n’a pas eu d’effet sur les députés au moment de voter le controversé projet de loi, facilitant et donnant davantage de moyens à la surveillance opérée par les services.

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Cela n’a rien changé. Mercredi 24 juin, au lendemain de la révélation de l’espionnage de trois présidents français par les services secrets américains, les états d’âme des politiques n’ont pas varié. En première lecture, le 5 mai, 438 députés avaient approuvé le projet de loi renforçant les dispositifs de surveillance et d’espionnage ; 86 s'étaient prononcés contre ce texte vivement critiqué par de nombreux responsables de défense des libertés publiques ; 42 s'étaient abstenus. Mercredi soir, il n’y a même pas eu de “scrutin public” recensant les suffrages de chacun. Un simple vote à main levée a suffi.

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