Procès BPCE: portrait d'un haut fonctionnaire en Sarkozie
Au deuxième jour de son procès, François Pérol montre son vrai visage : celui d’un haut fonctionnaire qui décidait, tranchait, arbitrait dans les dossiers sensibles pour l'État à partir de l’Élysée.
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IlIl arrive que François Pérol ait des trous de mémoire. L’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée peut pourtant être extrêmement précis, se souvenir avec exactitude des chiffres, des dates, des propos. Mais parfois, c’est le trou, le blanc total, l’amnésie partielle. Et le président de la BPCE eut un certain nombre de blancs mercredi 24 juin, durant la deuxième séance de son procès pour prise illégale d’intérêts. « C’était il y a sept ans, monsieur le président », s’excusait-il alors auprès du président du tribunal, Peimane Ghaleh-Marzban.