De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Reportage

En Nouvelle-Calédonie, la « déportation » de militants indépendantistes jette de l’huile sur le feu

Le transfert de sept militants dans des prisons métropolitaines alimente depuis samedi une nouvelle vague de violences dans l’archipel. La Cellule de coordination des actions de terrain fait du retour de ses « prisonniers politiques » une nouvelle condition à l’apaisement.

Gilles Caprais

Nouméa (Nouvelle-Calédonie).– Il y a quelques jours à peine, les barrages indépendantistes perdaient de l’ampleur, renaissant plus faiblement après chaque passage des pelleteuses et des blindés de la gendarmerie. Mais depuis samedi soir, la mobilisation connaît une nouvelle vigueur : la nouvelle du transfert dans des prisons de métropole de sept responsables de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), avant même leur jugement, a puissamment soufflé sur les braises.

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