Comment Montebourg est devenu l’anti-écolo du gouvernement
Candidat à la primaire, il avait théorisé et défendu une « nouvelle France » dans laquelle la transition écologique tenait une place de premier choix malgré une position ambiguë sur le nucléaire. Ministre, il est devenu la bête noire des militants écologistes.
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SaSarécente tirade sur les gaz de schiste en est le symbole : aux yeux des écologistes et d’une partie de la gauche, Arnaud Montebourg est devenu l’anti-écolo du gouvernement, celui qui défend le nucléaire, refuse de taxer le diesel et relaie des lobbys patronaux. Pendant la primaire, celui qui n’était pas encore ministre du redressement productif avait pourtant théorisé une « nouvelle France » dont « la mutation écologique » de l’économie était un axe central.