Entre gestion de la crise sanitaire, loi sur la Sécurité globale et évacuation des migrants, la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie s’inquiète d’une « régression des libertés publiques ».
La scène se déroule le 21 octobre dernier, cinq jours après l’assassinat terroriste de Samuel Paty : ce jour-là, la sénatrice socialiste Marie-Pierre de La Gontrie prend à partie, en plein hémicycle, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Lui assume vouloir multiplier les opérations de police pour « intimider, passer des messages » à la suite de l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Elle l’accuse de vouloir « écorner l’État de droit ». Depuis, la proposition de loi Sécurité globale, qui vient d’être adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale, n’a fait qu’augmenter ses craintes, déjà attisées par l’État d’urgence sanitaire…