Droite et gauche laissent la voie libre au Front national
Et si Marine Le Pen gagnait la prochaine présidentielle ? Longtemps perçue comme absurde, l’hypothèse gagne peu à peu en crédit auprès des autres candidats en lice. Mais ils semblent souvent bien démunis pour la combattre.
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« Tout« Tout le monde s’est fait à l’idée que le FN serait au second tour. C’est une défaite morale et politique complète. » Ces mots ont été prononcés par Emmanuel Macron, en meeting le 24 février. Ils auraient pu l’être par la quasi-totalité des candidats à la présidentielle. Longtemps, pourtant, les mêmes ont semblé s’en contenter, voire s’en satisfaire, tant ils avaient assimilé l’idée d’un tripartisme et construit leur stratégie de campagne pour atteindre non pas la première place du premier tour le 23 avril, mais la deuxième, dont ils sont presque tous persuadés qu’elle est synonyme de victoire au second tour.