Patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn se doit d'entretenir le flou quant à ses ambitions présidentielles
Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, s'est offert, jeudi 26 mars, un retour au premier plan dans la vie politique française, en intervenant pendant près de deux heures dans l'émission «À vous de juger», sur France 2. Même s'il n'a pas évoqué directement la situation intérieure de la France et s'il a démenti les rumeurs annonçant sa nomination par Nicolas Sarkozy comme premier ministre si la crise s'aggravait, les spéculations médiatiques vont bon train quant à un hypothétique retour de DSK pour l'élection présidentielle de 2012.
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L'offensive a commencé dès dimanche 22 mars. DSK est de retour en France mais il est aussi le «patron caché» du PS, écrivait le Journal du dimanche. Dominique Strauss-Kahn intervient jeudi 26 mars sur France 2 pour évoquer la crise financière avant le G20 de Londres. Mais il pourrait aussi démontrer qu'il demeure le recours le plus crédible pour les socialistes dans la perspective de 2012. Telle serait la tactique que Jean-Christophe Cambadélis, son lieutenant à la direction du parti dirigé par Martine Aubry, mettrait actuellement en œuvre.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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