Julian Mischi: «Un processus de marginalisation politique des ouvriers»
Dans Le Bourg et l’Atelier, sociologie du combat syndical, le sociologue Julian Mischi explore la vie militante des cheminots d'un atelier de maintenance SNCF dans une commune rurale et industrielle. Il démontre que le militantisme en entreprise n’est pas mort. L'engagement ouvrier à gauche non plus.
Le militantisme en entreprise n’a pas disparu. Et il peut développer un engagement ouvrier à gauche. Le sociologue Julian Mischi en offre la démonstration dans Le Bourg et l’Atelier, sociologie du combat syndical, paru aux éditions Agone. Pendant cinq ans, ce directeur de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique, auteur de nombreux ouvrages sur les classes populaires et le parti communiste, a exploré l’ordinaire de la vie d’ouvriers d’un petit bourg industriel et rural. Il a suivi plus d’une trentaine de cheminots d’un atelier de maintenance SNCF, des jeunes et des vieux, essentiellement des hommes du fait de l’univers masculin du rail, dans leur quotidien de militants syndicalistes CGT ou Sud. Avec plusieurs obsessions : « Pourquoi et comment les ouvriers continuent-ils à militer malgré la force des processus favorisant leur exclusion politique ?» ; « Comment devient-on cheminot aujourd’hui et comment vit-on sa condition de salarié à statut dans une période de déstabilisation du marché de l’emploi ?»
Le nouveau directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, Aurélien Rousseau, a été directement choisi par Emmanuel Macron. Sa réputation d’homme de dialogue, attentif aux inégalités, lui vaut de nombreux soutiens dans le monde politique. D’autres pointent sa responsabilité dans les fermetures de lits d’hôpitaux en Île-de-France ou dans le scandale du plomb sur le chantier de Notre-Dame.
Plus respectueux des règles de parité que dans le passé, les partis politiques ne sont toujours pas à l’abri d’un biais de genre, surtout quand il s’agit de réellement partager le pouvoir. Nouvelle démonstration à l’occasion des élections législatives, qui auront lieu les 12 et 19 juin 2022.
Une quinzaine de départements français sont touchés par la sécheresse, dix ont déjà dépassé le seuil d’alerte. On en parle avec Simon Mittelberger, climatologue à Météo-France, Cécile Marchand d’Alternatiba et Les Amis de la Terre, et Julien Le Guet, du collectif Bassines non merci.
Redoutant une assemblée générale plus problématique que prévu, la direction du groupe a fait pression sur l’actionnariat salarié pour qu’il revienne sur son refus de changement de statuts, afin de faire front commun pour imposer la présidence de Jacques Aschenbroich. Au mépris de toutes les règles de gouvernance et avec l’appui, comme chez Engie, de la CFDT.
par
Martine Orange
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