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Julian Mischi: «Un processus de marginalisation politique des ouvriers»

Dans Le Bourg et l’Atelier, sociologie du combat syndical, le sociologue Julian Mischi explore la vie militante des cheminots d'un atelier de maintenance SNCF dans une commune rurale et industrielle. Il démontre que le militantisme en entreprise n’est pas mort. L'engagement ouvrier à gauche non plus. 

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Le militantisme en entreprise n’a pas disparu. Et il peut développer un engagement ouvrier à gauche. Le sociologue Julian Mischi en offre la démonstration dans Le Bourg et l’Atelier, sociologie du combat syndical, paru aux éditions Agone. Pendant cinq ans, ce directeur de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique, auteur de nombreux ouvrages sur les classes populaires et le parti communiste, a exploré l’ordinaire de la vie d’ouvriers d’un petit bourg industriel et rural. Il a suivi plus d’une trentaine de cheminots d’un atelier de maintenance SNCF, des jeunes et des vieux, essentiellement des hommes du fait de l’univers masculin du rail, dans leur quotidien de militants syndicalistes CGT ou Sud. Avec plusieurs obsessions : « Pourquoi et comment les ouvriers continuent-ils à militer malgré la force des processus favorisant leur exclusion politique ? » ; « Comment devient-on cheminot aujourd’hui et comment vit-on sa condition de salarié à statut dans une période de déstabilisation du marché de l’emploi ? »

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