Éducation et enseignement supérieur Reportage

Un an après le suicide de Christine Renon, directrice d’école, «rien n’a changé»

Il y a un an, la directrice de l’école Méhul, à Pantin, mettait fin à ses jours, épuisée par le poids de ses tâches administratives. Une marche revendicative à sa mémoire a été organisée ce samedi et a réuni 500 personnes.

Faïza Zerouala

Dans la foule, une femme a choisi d’extraire une citation de la lettre posthume de Christine Renon pour illustrer sa pancarte. On peut y lire : « Je ne pensais pas que ce travail que j’ai tant aimé pourrait m’amener à ça. » La partie « ce travail que j’ai tant aimé » est écrit en orange pour se démarquer. Cinq cents personnes ont défilé samedi 26 septembre 2020 dans les rues de Pantin en Seine-Saint-Denis, où exerçait l’enseignante dans une ambiance solennelle et bon enfant. Le service d’ordre gère la circulation. Un peu partout dans le cortège, des petits brandissent des pancartes, des manifestants, dûment masqués, marchent à vélo ou poussette à la main.

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