Éric Dupond-Moretti, un ministre de la justice sous enquête

Eric Dupond-Moretti avoue en catimini ses conflits d’intérêts

Les affaires que le ministre de la justice a traitées en tant qu’avocat seront désormais suivies par le premier ministre. Un aveu de conflit d’intérêts, mais aussi un casse-tête juridique.

Michel Deléan

Le paradoxe fait homme. Tout en claironnant qu’il n’est pas en situation de conflit d’intérêts dans des dossiers qu’il a traités en tant qu’avocat, le ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti, vient de reconnaître implicitement le contraire, en se déportant de deux affaires largement documentées par Mediapart : ses attaques contre le Parquet national financier (PNF), à l’approche du procès de l’affaire Bismuth-Sarkozy, et l’ouverture d’une enquête prédisciplinaire contre une figure de la lutte contre la corruption, le juge Édouard Levrault.

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