Mis en échec par les attentats de Paris, certains cadres du renseignement ont vite désigné leur bouc émissaire : la commission chargée d'autoriser les écoutes. À les en croire, si les téléphones des frères Kouachi n'étaient pas surveillés à la veille des attaques, c'est parce qu'en France, cette discrète Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) bride les services secrets, avec ses quotas de “branchements”, son carcan légal hérité de l'ère du fax et sa jurisprudence pinailleuse.
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