Au Parlement, les amateurs d'emplois familiaux sont moins actifs que les autres

Une étude qui rebondit sur « l'affaire Fillon » vient démontrer que les élus employant un membre de leur famille sont moins actifs au Parlement que les autres. Entretien avec Benjamin Monnery, docteur en économie.

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À écouter les députés amateurs d’« emplois familiaux », le recrutement d’un proche serait la garantie d’un travail plus efficace, en confiance. La plupart refusent ainsi de modifier leurs habitudes au prétexte de « l’affaire Fillon ». Une étude inédite vient pourtant démontrer que les parlementaires employant un membre de leur famille sont moins actifs que les autres. C’est le 21 février dernier que Benjamin Monnery a eu l’idée de ce travail statistique, lorsque l’Assemblée nationale a publié sur son site la liste de tous les collaborateurs de députés. Les résultats obtenus par ce docteur en économie (affilié au laboratoire GATE du CNRS et attaché temporaire d'enseignement et de recherche à l'université Lyon 2) se révèlent accablants.

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