Rencontre avec Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme, autour de son ouvrage Agir sans attendre, un texte qui donne des clés pour financer un plan massif d’investissements publics.
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Alors que les partis écologistes ont fait de bons scores lors des dernières élections européennes du 26 mai, la question des investissements nécessaires pour faire face à la crise écologique se pose avec acuité. Face à ceux qui promettent de soutenir l’investissement privé par des incitations, Alain Grandjean, économiste et président de la Fondation Nicolas-Hulot pour la nature et l’homme (FNH), défend l’idée d’une urgence quant aux investissements publics. Dans son récent ouvrage, Agir sans attendre. Notre plan pour le climat, paru aux éditions Les Liens qui libèrent, il évalue de 25 à 55 milliards d’euros par an le montant des investissements nécessaires aujourd’hui. Ces investissements doivent d’abord être publics, parce que le problème principal est un problème d’amorçage, donc de prise de risques de l’investisseur. Le secteur privé n’a souvent pas la volonté de prendre de tels risques.