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Des travailleuses sans droits au restaurant de la Bonne Mère, à Marseille

D'anciennes employées missionnaires du restaurant de Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille, dénoncent un système d'exploitation et des dérives sectaires.

La rédaction de Mediapart

Sous Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille, le restaurant Eau-Vive emploie des travailleuses missionnaires de l'immaculée. Ce restaurant fait partie d'un réseau d'établissements baptisés l'Eau-vive, qui a fait l'objet d'un livre noir de l'Avref, une association de lutte contre les dérives sectaires. Des anciennes employées y décrivent un système d'emprise particulièrement pernicieux qui débute par le recrutement des jeunes filles dans des familles pauvres de pays en voie de développement.

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