Les ex-grands flics de la Sarkozie se serrent toujours les coudes et ont du mal à se défaire des habitudes prises sous les ors de la République. C’est en tout cas ce que tendent à démontrer les derniers rebondissements judiciaires qui secouent l’univers policier. Lundi 26 septembre, Bernard Squarcini, ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, aujourd'hui DGSI), a été placé en garde à vue dans les locaux de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour « violation du secret de l’instruction », « entrave aux investigations », « compromission », « violation du secret professionnel » et « trafic d’influence ». De même que, comme l’a révélé RTL, Christian Flaesch, l’ancien patron du 36, quai des Orfèvres, siège de la police judiciaire parisienne.
Le premier, surnommé « le Squale », avait été débarqué au lendemain de l’élection de François Hollande. Bernard Squarcini payait là sa très grande proximité avec Nicolas Sarkozy. Il s’était alors reconverti dans le privé en fondant sa propre société d'intelligence économique, baptisée Kyrnos.
La police au quotidien: notre dossier
Les dérives des ex-flics de la Sarkozie
Bernard Squarcini, l’ancien patron du renseignement intérieur, et Christian Flaesch, l’ancien patron du 36, quai des Orfèvres, sont placés en garde à vue dans une affaire de trafic d’influence. Une fâcheuse habitude chez les anciens policiers ayant servi Nicolas Sarkozy et reconvertis dans le privé.
27 septembre 2016 à 19h11