Barrage de Sivens: les alertes des écolos ont été ignorées
Le même explosif utilisé dans les grenades des gendarmes a été retrouvé sur les vêtements de Rémi Fraisse, ce manifestant mort dimanche lors du rassemblement contre le barrage de Sivens dans le Tarn. « La mise en œuvre d’un explosif militaire de type grenade offensive semble acquise », estime le parquet d'Albi. Début octobre, une jeune militante avait déjà failli perdre la main après le jet par un gendarme d'une grenade dans une caravane. Depuis plusieurs semaines, Cécile Duflot et d'autres écolos alertaient sur la tension entretenue par les forces de l'ordre et les pouvoirs publics.
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Des traces de TNT, un explosif utilisé dans les grenades utilisées par les gendarmes, ont été retrouvées sur les vêtements de Rémi Fraisse, le manifestant tué dimanche lors d’un rassemblement contre le barrage de Sivens, a annoncé mardi 28 octobre le parquet. « Ces résultats, même partiels orientent l’enquête de façon significative puisque la mise en œuvre d’un explosif militaire de type grenade offensive semble acquise », a précisé le procureur d’Albi Claude Dérens. Dans la foulée, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a décidé de suspendre l'utilisation des grenades offensives.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
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