Migrations Reportage

Des sans-papiers chinois en guerre contre le travail au noir

Ces derniers mois, la CGT a vu affluer des centaines de Chinois prêts à se mobiliser pour obtenir des papiers et sortir de l'extrême précarité.

Carine Fouteau

Payer des cotisations salariales pour redresser les comptes de la sécu, Huang Wuzi ne demande que ça, malgré les 400 euros mensuels qui lui font office de revenus. Cette Chinoise de 42 ans, installée en France depuis huit ans, en situation irrégulière sur le territoire, attend beaucoup des nouveaux critères de régularisation élaborés par les ministères de l’intérieur et du travail. Elle n'en peut plus des conditions de vie de prolétaire précarisée auxquelles elle a voulu échapper en quittant son pays. Avoir des papiers lui permettrait d’être considérée comme une salariée à part entière, de contribuer à la solidarité nationale tout en bénéficiant de droits sociaux.

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