Il existe des conceptions républicaines aux antipodes des discours conservateurs qui saturent notre vie politique. Qu’elles renvoient à des figures du passé ou à des travaux théoriques contemporains, elles aident à penser une liberté politique authentique.
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À l’été 2004, le nouveau premier ministre d’Espagne, José Luis Zapatero, a invité et rencontré l’un des philosophes les plus renommés du républicanisme, l’Irlandais Philip Pettit. Ce dernier fut décrit, non sans exagération, comme le « gourou » du leader socialiste. Il faut dire que Zapatero s’y est référé avec constance depuis son accès à la tête du Parti socialiste espagnol (PSOE) en l’an 2000. Et une fois au pouvoir, il lui a proposé rien de moins que d’évaluer sa première mandature, ce à quoi s’est essayé Pettit dans un ouvrage (non traduit en français) à la tonalité positive.