FranceParti pris

Macron et les affaires : la grande défection

Dans un « Complément d’enquête » (France 2) diffusé jeudi 30 mars, le président de la République prend la défense de son secrétaire général, Alexis Kohler, mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », dans des termes inquiétants venant de celui qui est censé être le garant de l’indépendance de la justice. 

Fabrice Arfi

Emmanuel Macron avait marqué les esprits, le 24 juillet 2018, à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, avec une phrase-choc prononcée en pleine affaire Benalla lors d’un discours demeuré fameux : « S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. » Personne n’a su, à l’époque, ce que recouvrait précisément ce « ils » aux accents de seigneurie assiégée. Depuis, « ils » a pris diverses formes, divers visages. Et il est peu de dire qu’à chaque fois qu’« ils » approche, le président de la République prend la fâcheuse habitude de se dérober.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter