Justice

Accusé de violences sexuelles, un ex-cadre de la CGT fait condamner ses détracteurs pour atteinte à la vie privée

Benjamin Amar, écarté de la direction du syndicat après une plainte pour viol, depuis classée sans suite, reprochait à une association féministe et à un autre cégétiste d’avoir dévoilé des pans entiers du dossier pénal et de sa vie intime. Le tribunal vient de les condamner conjointement. 

Khedidja Zerouali

C’est une douche froide pour les militantes féministes de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT). Le 5 février, la structure, ainsi que Gérald Le Corre, responsable CGT au ministère du travail, passaient devant le tribunal judiciaire de Paris, sur le banc des accusés. Dans le rôle du plaignant, Benjamin Amar, figure médiatique du même syndicat, ancien membre de ses instances nationales, accusé de violences sexistes et sexuelles par plusieurs femmes.

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