Emplois familiaux et notes de frais: l'Assemblée se range à la raison
Les députés ont voté, jeudi, deux mesures phares des projets de loi « moralisation » : la fin des emplois familiaux et l’instauration de notes de frais. « Du masochisme ! », pour certains élus LR.
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Il aura fallu qu’un favori à la présidentielle explose en plein vol et qu’un « outsider » vierge de tout mandat s’empare de l’Élysée pour que l’Assemblée nationale, renouvelée à 75 %, se décide à lutter contre les abus d’argent public commis en son sein, avec des armes enfin non factices. Ce jeudi 27 juillet, deux mesures phares des projets de loi « moralisation » voulues par le gouvernement, visant les parlementaires au premier chef, ont ainsi été votées par les députés (après les sénateurs) : la prohibition des emplois familiaux et l’instauration de notes de frais.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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