Protection de l’enfance : une adolescente se tue, son éducateur se suicide, les autorités se taisent

Denis B., éducateur dans une association chargée de suivre des mineurs en danger, s’est suicidé. Son service était débordé. Quatre mois plus tôt, il avait été bouleversé par la mort d’une adolescente dont il avait la charge. Le dossier lui avait été confié avec trois mois de retard. Le père de l’adolescente demande des comptes.

Maud de Carpentier (Rue89 Strabourg)

28 septembre 2021 à 19h24

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Strasbourg (Bas-Rhin).– «J’ai maintenant une envie de fuir à l’autre bout du monde. » Un soir de mars dernier, vers 19 heures, Denis B. envoie un long mail à ses 32 collègues et à sa hiérarchie. Ce travailleur social, salarié d’une association strasbourgeoise, l’Arsea, dénonce une surcharge de travail, une ambiance délétère et même de la « maltraitance » au sein de son service (le service d’investigation éducative, SIE), que la justice missionne pour réaliser des enquêtes familiales en cas de suspicion de violences ou de négligences sur des mineurs.

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