France

Presse: Sarkozy prend Dati et Alliot-Marie à contre-pied

Les conditions de l'interpellation de Vittorio de Filippis, directeur de publication de Libération en 2006, vendredi 28 novembre, à son domicile du Raincy (Seine-Saint-Denis) pour une simple procédure en diffamation provoquent de nombreuses réactions tant politiques que syndicales. Jusqu'au président de la République qui a finalement pris le contre-pied de ses ministres de l'intérieur et de la justice en disant comprendre «l'émoi» causé par une telle interpellation. Lire aussi:Un climat délétère qui menace nos libertés publiques, le parti pris de François BonnetVive protestation à l'Assemblée après l'interpellation d'un ancien PDG de Libération

EINCIYAN

L'affaire de l'interpellation de Vittorio de Filippis a pris un tour inattendu, lundi 1er décembre au soir, quand le président de la République a désavoué ses ministres de l'intérieur et de la justice. Quelques heures plus tôt, Michèle Alliot-Marie et Rachida Dati avaient assuré que la «procédure» utilisée à l'encontre de l'ancien PDG de Libération était «régulière». Las... Nicolas de Sarkozy a ostensiblement choisi le parti des défenseurs des libertés, contre celui de ses deux ministres régaliennes.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter