L’affaire Squarcini Chronique

« Des questions débiles » : au procès Squarcini, Bernard Arnault confronté aux barbouzeries de son groupe

Entendu par le tribunal, le PDG de LVMH a contesté « toute responsabilité » dans les opérations de surveillance examinées par le tribunal et l’infiltration du journal « Fakir ». Il a accusé François Ruffin d’instrumentaliser le procès contre lui.

Karl Laske

« Je n’ai jamais demandé d’utiliser des barbouzes, je suis tout à fait contre », assure Bernard Arnault, le filiforme patron du groupe LVMH, à la barre du tribunal correctionnel. À cette place, devant le pupitre, il est à équidistance de François Ruffin, partie civile, derrière lui à gauche, et de Bernard Squarcini. L’ancien directeur du renseignement intérieur passé au service de son groupe, mis en cause pour l’espionnage du journaliste réalisateur, devenu député, est assis sur le banc des prévenus, derrière lui, à sa droite.

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