Le ministre Darmanin face à la question de l’abus de pouvoir
Outre la question du consentement sur le plan judiciaire, l’enquête préliminaire pour « viol » visant Gérald Darmanin, actuel ministre du budget, pour des faits qui remonteraient à 2009, pose aussi une question éthique et morale : celle de l’abus de pouvoir. Alors que le premier ministre et le gouvernement font bloc derrière le ministre, plusieurs responsables des Républicains demandent sa démission. Sans évoquer cette dimension particulière de l'affaire.
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L’enquête a été ouverte après le dépôt d’une plainte pour « viol ». Mais au-delà de la question du consentement que devra examiner la justice, l’affaire qui vise aujourd’hui le ministre de l’action et des comptes publics revêt également une dimension qui ne relève pas du droit stricto sensu. Et qui pose une question plus large, éthique notamment : Gérald Darmanin a-t-il utilisé en 2009 sa position de pouvoir pour obtenir des faveurs sexuelles, en proposant une intervention politique dans un dossier judiciaire ? L’histoire oppose deux personnes qui n’étaient, de fait, pas sur un pied d’égalité.
Désastre économique, humanitaire, droits humains attaqués… Un an après avoir rebasculé dans les mains des talibans, l’Afghanistan n’en finit pas de sombrer. Pour la minorité LGBT+, le retour des fondamentalistes islamistes est dévastateur.
Mediapart a sillonné la vallée de la Valdaine et ses environs dans la Drôme, à la rencontre d’agriculteurs qui souffrent des canicules à répétition. Des pans de récoltes grillées, des chèvres qui produisent moins de lait, des tâches nouvelles qui s’accumulent : paroles de travailleurs lessivés, et inquiets pour les années à venir.
Il y a un an, le critique de théâtre Jean-Pierre Thibaudat confirmait dans un billet de blog de Mediapart avoir été le destinataire de textes disparus de l’écrivain antisémite Louis-Ferdinand Céline. Aujourd’hui, toujours dans le Club de Mediapart, il revient sur cette histoire et le secret qui l’entourait encore. « Le temps est venu de dévoiler les choses pour permettre un apaisement général », estime-t-il, révélant que les documents lui avaient été remis par la famille du résistant Yvon Morandat, qui les avait conservés.
En renvoyant systématiquement la Nupes à « l’extrême gauche », la Macronie continue de banaliser l’extrême droite qui, présente en force à l’Assemblée nationale, se félicite d’avoir autant de ventriloques.
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