Parents et enseignants tentent d’inventer une nouvelle forme de mobilisation contre Blanquer
Cinq syndicats de l’éducation appellent à manifester contre les réformes portées par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation nationale. Peu à peu, à travers tout le territoire, naissent des collectifs pour lutter contre le projet de loi pour une école de la confiance votée en première lecture en février. Tous racontent comment ils doivent faire un travail de pédagogie important pour essayer de mobiliser.
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Jusqu’à il y a quelques semaines, Imen n’avait pas vraiment mesuré la portée des réformes initiées par Jean-Michel Blanquer. Cette mère de famille de La Plaine-Saint-Denis a deux fils de 9 et 11 ans. Investie dans leur éducation – « On est derrière nos enfants. Il n’y a pas que des parents qui se désintéressent de leurs enfants ici en Seine-Saint-Denis » –, elle a commencé à discuter des réformes avec les enseignants à la porte de l’école. Elle a aussi fait des recherches, mais certains points précis de la future loi sont peu clairs à ses yeux. Mais petit à petit, elle a compris les bouleversements à l’œuvre.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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