Le président de l'Institut a répondu à nos révélations sur la pratique d'examens d'imagerie dédoublés, en affirmant que cette pratique visait au seul bénéfice des patients. Le président de la Société française de médecine nucléaire juge lui que cette pratique est « un non-sens », « discutable voire condamnable sur le plan réglementaire ».
L’InstitutL’Institut Curie a bel et bien utilisé de manière irrégulière une machine d’imagerie médicale dite hybride, comme l’a exposé Mediapart dans un article précédent. Le président de l’Institut Curie, le professeur Thierry Philip, nous a adressé un droit de réponse dans lequel il affirme que cette pratique, qu’un cabinet d’avocats a signalée au procureur de Paris comme « pouvant recevoir la qualification d’escroquerie », vise uniquement au bien-être des patients (voir onglet Prolonger). Elle permettrait d’exploiter «une machine hybride innovante ne répondant pas aux codifications classiques, et qui permet de réaliser simultanément un double examen » ; et cela «afin d’éviter à la personne malade la fatigue d’un double déplacement, d’améliorer la précision diagnostique et de réduire l’exposition aux rayons ».