Désavoué par les électeurs le 15 mars, voyant sa mort politique approcher, le maire de Lyon a préféré mener son dernier combat en s’entendant avec la droite de Laurent Wauquiez. Une fin de parcours peu surprenante mais médiocre, qui devrait nous inciter à démocratiser nos institutions et les partis politiques.
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C’estC’estune vidéo qui fut largement relayée au moment où Gérard Collomb retrouvait son siège de maire de Lyon, après l’abandon de ses fonctions de ministre de l’intérieur d’Emmanuel Macron. On y voit Nathalie Perrin-Gilbert, autrefois à ses côtés mais campant depuis longtemps dans l’opposition, lui adresser un discours impitoyable en plein conseil municipal. La maire du 1er arrondissement commence par lui donner « 15 000 raisons ne pas revenir à la tête de [leur] ville », c’est-à-dire « le nombre de jours écoulés depuis [sa] première élection » le 25 mars 1977, année de naissance de l’actuel chef de l’État. Fustigeant son « attitude immature, capricieuse et confiscatoire », l’élue ironisait sur un exercice démocratique « digne de Palpatine ».