De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance Parti pris

Nouvelle-Calédonie : Macron ou l’arrogance coloniale

En privilégiant l’usage de la force au compromis politique, en évoquant l’idée de soumettre au référendum national la question du dégel du corps électoral, et en niant les racines du problème, le chef de l’État renoue avec les démons de la République.

Ellen Salvi

Ce sont d’abord des mots. Ceux prononcés par Emmanuel Macron lors de sa visite éclair en Nouvelle-Calédonie et répétés quelques jours plus tard par la ministre déléguée des outre-mer, Marie Guévenoux. « L’État français reprendra tous les quartiers. Cela prendra le temps que ça prendra. Il y a une guerre d’usure qui se crée avec les émeutiers, [mais] les policiers et les gendarmes réussissent à reprendre du terrain et sont en train de gagner cette guerre d’usure. »

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