À cinq mois des municipales, Marine Le Pen tente de contrôler l'expression de ses candidats et se félicite du « ménage » effectué dans son parti. En réalité, elle se contente d'un toilettage en contrôlant non pas les idées mais simplement leur diffusion. Des chercheurs expliquent pourquoi le grand ménage au FN est impossible.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
C’est la même histoire qui recommence, encore et encore. Un candidat frontiste est pris en flagrant délit de racisme ou de xénophobie ; l’affaire est médiatisée. Marine Le Pen parle de « dérapage », suspend l’intéressé et se félicite dans les médias du « ménage » effectué par son parti. En réalité, en ciblant ces prétendues « brebis galeuses », la présidente du FN parvient à faire oublier tous les autres : ceux qui, faute d’un coup de projecteur, font encore partie des rangs du Front national. Décryptage de l’impossible ménage du FN.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.