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Sivens: Valls affirme n'avoir «rien à craindre» de l'enquête

Le premier ministre a affirmé mercredi que le gouvernement n'avait « rien à craindre » de l'enquête relative à la mort de Rémi Fraisse sur le chantier du barrage de Sivens, jugeant aussi que l'exécutif avait réagi « au bon moment, comme il fallait ».

La rédaction de Mediapart

Le premier ministre, Manuel Valls, a affirmé mercredi que le gouvernement n'avait « rien à craindre » de l'enquête relative à la mort de Rémi Fraisse sur le chantier du barrage de Sivens, jugeant aussi que l'exécutif avait réagi « au bon moment, comme il fallait ». « Nous n'avons absolument rien à cacher, rien à craindre et je crois que l'État de droit sortira renforcé à partir du moment où toute la lumière sera faite », a dit Manuel Valls sur RTL.

« Le ministre de l'intérieur a pris un certain nombre de décisions : une enquête interne, une enquête administrative sera également menée par l'inspection générale de la police nationale et de la gendarmerie, nous n'avons rien à craindre de cette vérité, elle est même utile et indispensable », a-t-il poursuivi. Le gouvernement et son ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, vivement attaqués mardi par les écologistes, ont promis la « vérité » deux jours après la mort de Rémi Fraisse lors d'une manifestation sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn).

Interrogé sur le temps de réaction à ce drame du président de la République et de son premier ministre, que les écologistes ont jugé trop long, M. Valls a répondu : « Non, nous avons réagi au bon moment, comme il fallait. » « C'est comme ça qu'on gouverne, on ne gouverne pas en courant derrière l'événement, en succombant à je-ne-sais quelle dictature de l'urgence, il faut gouverner avec sang-froid, avec sens de l'État, sens de la responsabilité et avec dignité », a-t-il dit.

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