Lundi, Hollande a tendu la main à Bayrou. Une fois de plus. Pourtant, en 2007, le socialiste était loin de considérer le centriste comme un potentiel allié. Rappel de ces relations orageuses.
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HierHier adversaires politiques, aujourd'hui presque alliés? Si François Hollande le laisse penser, François Bayrou ne dit rien de tel. Le président du MoDem a réagi ce mercredi sur BFM TV-RMC, au micro de Jean-Jacques Bourdin, à la main tendue par le candidat socialiste, sur la même antenne, deux jours plus tôt: «Le but de mon engagement est d'être au deuxième tour et de n'être pris dans aucun engagement d'aucune sorte avant le deuxième tour. (...) Deux partis sont au pouvoir depuis 30 ans dans le pays, et largement responsables de son effondrement. A leur tête, il y a des hommes de bon aloi. (...) Mais il faut accepter de prendre sur soi pour allier les forces et tirer le pays de l'ornière dans laquelle il se trouve», faisant une fois de plus allusion à son concept de «majorité centrale» sans laquelle rien n'est possible.