L’affaire Squarcini Chronique

Procès Squarcini : espionnage massif, réquisitions modérées

Le procureur a requis une peine de quatre ans d’emprisonnement avec sursis et 300 000 euros d’amende contre l’ancien patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini pour son implication dans l’espionnage du journal « Fakir ».

Karl Laske

En sortant de la salle d’audience, Bernard Squarcini n’a pas caché, mezza voce, qu’il était un peu soulagé. En réclamant sa condamnation dans l’affaire de l’espionnage privé au service de LVMH, le procureur Hervé Tétier n’a pas prononcé le mot « ferme », mais « sursis ». Quatre ans quand même d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une amende de 300 000 euros, et de la confiscation des sommes déjà saisies lors de l'enquête -  460 000 euros. Avec en sus, une interdiction pour cinq ans de toute activité liée au renseignement, à la surveillance, à l’intelligence économique, et au conseil aux entreprises, ainsi que de fonction publique.

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