Le Parlement accouche dans la douleur de la loi République numérique
Annoncée dès 2012, cette loi avait ensuite fait l'objet de multiples reports et consultations avant d'arriver, fin 2015, au Parlement. Là, elle a été la cible de campagnes de lobbying et a suscité une opposition entre députés et sénateurs qui avaient adopté des versions sensiblement différentes. Le texte validé par la Commission mixte paritaire couvre de nombreux domaines : ouverture des données publiques, recherche, protection des internautes… Des associations font pourtant part de leur « déception 2.0 ».
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PlusPlus de quatre années après la promesse de François Hollande de doter la France d’un « Habeas Corpus numérique », le Parlement a trouvé un accord, mercredi 20 juin dans la soirée, sur la loi République numérique. Après plusieurs mois de lobbying et de bataille parlementaire entre députés et sénateurs, les membres de la commission mixte paritaire (CMP) se sont entendus sur une version définitive de ce texte qui se donne pour ambition de faire basculer la société française dans l’ère du numérique tout en protégeant les droits des citoyens.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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