Avec l'avis du Conseil d'État rendu vendredi 26 août, on aurait pu croire que la polémique était close. L'arrêté du maire LR de Villeneuve-Loubet contre les burkinis a porté une « atteinte grave et manifestement illégale » aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle, ont tranché les juges. L'arrêté municipal du 5 août 2016, validé en première instance par le tribunal administratif de Nice et exigeant sur les plages de la commune le port de « tenues respectueuses des bonnes mœurs et de la laïcité », n'est plus valide. Et la décision a vocation à faire jurisprudence pour la trentaine de communes concernées.
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