Du social au racial, les mutations du «militantisme des quartiers»
Dix ans après les révoltes urbaines, la marche de la dignité de ce samedi 31 octobre marquera-t-elle l’émergence d’un mouvement social des banlieues, radicalement éloigné de l’essentiel des partis de gauche ? Pour cela, ses acteurs devront surmonter divisions stratégiques et marginalisation médiatique.
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ÀÀ la croisée (intersectionnelle) des chemins (de lutte). Ce samedi 31 octobre à Paris, du quartier de Barbès jusqu’à la place de la Bastille, il y a ceux qui marcheront et ceux qui remarcheront, pour la dignité, plus de 30 ans après 1983, date du dernier grand épisode militant issu des banlieues françaises. Depuis, la situation s’est fortement détériorée dans les quartiers populaires devenus «sensibles » de l’Hexagone.