«Gilets jaunes»: vers les municipales, pour canaliser la rage

Dans les Vosges, dominées depuis des décennies par la droite, les « gilets jaunes » franchissent le pas et se lancent dans la campagne des municipales. L'hétérogénéité idéologique du mouvement continue de désarçonner les responsables politiques locaux. L'enjeu est aussi la survie du mouvement lancé il y a un an.

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Le passage ne va pas de soi. Les gilets jaunes des Vosges se lancent en politique et commencent par les municipales, dans ce territoire de petites montagnes boisées. Ici, la droite règne en maître. Dans sa main, la totalité des députés, des sénateurs, presque tous les maires du département. En embuscade, le Rassemblement national (RN), invisible sur le terrain mais qui engrange lors des scrutins nationaux des scores affolants, caracole en tête, parfois dès le premier tour. Dans les Vosges, la « gauche est laminée », complète par ailleurs Gilles Bilot, secrétaire régional d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) à Épinal.

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