A Mantes-la-Ville, la «casse sociale insidieuse» du Rassemblement national

Dans la seule commune d’Île-de-France aux mains du Rassemblement national, les habitants se divisent pour savoir si la victoire du mouvement de Marine Le Pen était un accident, lié à la division de la gauche, ou à une conquête de convictions sur une terre souvent délaissée. En attendant, ce sont les jeunes des quartiers populaires qui en paient le prix.

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Mantes-la-Ville (Yvelines), envoyée spéciale.- Casquette camouflage vissée sur le crâne et doudoune sur le dos, Mamoudou Diop déguste un éclair au café. Son petit déjeuner. En 2015, sous le nom de scène Kaiser, il s’était fait connaître en sortant un album avec le groupe de rap La Turbulance. Il officie aujourd’hui comme manageur d’un club de foot local, le Mantes-la-Ville FC. En cette fin novembre, il nous a donné rendez-vous au centre commercial des Merisiers, un des quartiers populaires de la ville.

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