Justice

Dans la seule affaire « terroriste » d’ultragauche, une grève de la faim qui s’éternise 

Pour protester contre ses conditions de détention, Florian D. a cessé de s’alimenter le 27 février. Il est hospitalisé depuis la semaine dernière, après quinze mois à l’isolement. La justice antiterroriste l’accuse d’avoir mis sur pied un « groupe clandestin armé » en France, après un séjour auprès de combattants kurdes. 

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Aux yeux de la justice qui l’a placé en détention provisoire, Florian D., 37 ans, est présumé innocent. Mais elle le soupçonne aussi d’être le « leader charismatique » d’un groupe « d’ultragauche » composé de sept personnes, toutes mises en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » en décembre 2020. Il leur est reproché d’avoir voulu commettre une « action violente » contre les forces de l’ordre, à l’aide d’armes à feu ou d’explosifs, sans qu’aucune cible précise ne soit identifiée. 

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